Dans le village nous sentons les prémices de la fête votive qui est en préparation. C’est habituellement à cette période que les Amis de Bernis organisent une exposition bien souvent sur le thème de la tauromachie.
Cette année deux sujets sont proposés Des photos aériennes aux environs du Pont du Gard, prises depuis une montgolfière, elles sont l’œuvre de Jean DONNET, aéronaute et photographe qui survole le territoire gardois. C’est un aspect inattendu des villages et de la campagne depuis le ciel et des détails inconnus se révèlent à nous.
Pour le deuxième volet de l’exposition, Jean Louis GAILLARD peintre autodidacte propose des toiles sur le sujet : « Bouvine et Lumière » Ancien médecin généraliste devenu artiste à part entière, il se dit « coloriste avant tout et peintre de la joie. » puis encore « Dépourvu d’école de pensées, j’oscille dans tous les styles au gré de mon humeur. Chaque médium a sa valeur, son tempo. L’aquarelle, l’acrylique, le fusain ou l’encre déclinés en expressionnisme, figuratif, cubisme ou abstrait donnent une complexité de tableaux dans mon œuvre qui nécessite une lecture de la signature pour être reconnue. ». Ce soir donc c’est le taureau qui est roi avec un extrait de la collection : « Passion Toro » Ce sont des toiles qui méritent de faire l’affiche de l’une des férias nîmoises.
Après les propos du président des Amis de Bernis Georges PIERRE et de Jean Louis Gaillard qui remercie l’assemblée, un apéritif est servi aux participants.
Cet apéro est un avant-goût de ce qui nous attend dans la cour de la maison des associations ou le traditionnel repas est servi à une centaine de convives. Théos GRANCHI , maire de Bernis, Marc DELSOL premier adjoint, ainsi que des membres du conseil municipal, nous ont fait l’honneur de leur présence reconnaissant ainsi le rôle de notre association dans le village.
C’est un repas à base de grillades, cuites à la plancha, qui a régalé nos papilles et la soirée s’est déroulée dans la joie et la bonne humeur, chacun ayant pu raconter son histoire drôle ou chanter un morceau de son répertoire alors à l’an que ven.